Le laurier-cerise, longtemps planté comme arbuste d’ornement, cache en réalité de nombreux écueils et dangers derrière sa beauté, tant pour les animaux que pour l’homme. C’est pourquoi sa prolifération est fortement combattue.
Le laurier-cerise, longtemps planté comme arbuste d’ornement, cache en réalité de nombreux écueils et dangers derrière sa beauté, tant pour les animaux que pour l’homme. C’est pourquoi sa prolifération est fortement combattue.
L’arbre doit son nom commun à la combinaison de certaines de ses caractéristiques : d’une part, les feuilles brillantes et ovales qui rappellent celles du laurier, d’autre part, les petits fruits noirs qui ressemblent à des cerises (mais qui sont non comestible). Il est originaire de Turquie et a été importé de là comme plante ornementale. Mais la NABU (Ligue allemande pour la conservation de la nature) tire la sonnette d’alarme sur sa présence.
Dans le passé, il y a eu une véritable invasion de ces arbustes qui, avec les rhododendrons (une autre plante exotique), ont supplanté les plantes indigènes – dénonce l’écologiste du NABU, Sönke Hofmann . – Mais ce n’est pas tout : avec la disparition des plantes indigènes, l’habitat naturel des insectes et des oiseaux a également disparu. En fait, si au moins les oiseaux peuvent trouver un abri parmi les feuilles du laurier-cerise, certainement la plante ne leur fournit pas de nourriture.
le laurier-cerise est un crime contre la nature
Bref, quiconque fait pousser un laurier-cerise dans le jardin de son chalet montre qu’il n’a aucune idée de l’effet que cette plante peut avoir sur l’écosystème environnant. Tout d’abord, cette plante a une croissance souvent difficile à maîtriser : il faut la tailler régulièrement, sinon elle prolifère rapidement et atteint des dimensions démesurées. Étant une plante toxique, manger ne serait-ce que quelques feuilles ou quelques baies expose au risque d’intoxication grave : les fruits apparaissent sucrés et savoureux et sont souvent cueillis et mangés par des enfants imprudents, qui finissent par être intoxiqués par les substances toxiques présentes dans leur.
Bien pire, cependant, est l’effet sur la nature, car dans de nombreuses zones sauvages, cette plante exotique a progressivement supplanté les espèces naturelles indigènes, détruisant ainsi la biodiversité : la mauvaise habitude, désormais interdite par la loi, d’abandonner les arbustes dans les zones sauvages a conduit à la diffusion excessive du laurier-cerise : étant une plante vénéneuse, il ne faut pas s’étonner si ses feuilles n’ont pas attiré l’attention de petits animaux qui auraient pu contribuer à leur décomposition.
Quiconque plante un laurier-cerise commet un crime contre la nature – poursuit l’ écologiste sans ambages. – Un mur en béton armé apporte une plus grande contribution d’un point de vue écologique : en effet, avec le temps au moins poussent dessus des lichens et des mousses qui peuvent représenter un maillon important de la chaîne alimentaire.
